Mary Helen Garvin, membre du conseil communautaire, à droite, assiste à un événement de reconnaissance des bénévoles du Centre de santé communautaire de Barrie.

Soucieux d’accorder la priorité aux personnes et aux communautés, les membres de l’ACSO mobilisent la clientèle à chaque étape de la planification, de l’élaboration et de l’évaluation des services et programmes de promotion de la santé et du bien-être. Pour ce faire, les membres de l’ACSO sont aussi régis par des représentants du milieu, ce qui les distingue des autres éléments du système de soins primaires de l’Ontario.

Mary Helen Garvin, membre du conseil du Centre de santé communautaire de Barrie (BCHC) siège au conseil du centre depuis deux ans sur un mandat de trois ans. Psychothérapeute retraitée, elle participe activement aux programmes et fait appel aux services du BCHC. Nous nous entretenons avec madame Garvin au sujet de son rôle en tant que membre du conseil communautaire du BCHC.

Q. Selon vous, en quoi un conseil communautaire se distingue-t-il d’un conseil essentiellement professionnel ou institutionnel?

R. Au-delà de la fierté du travail accompli, il y a celle du sentiment d’appartenance; ce conseil fait partie de ma communauté. L’organisme que soutient notre conseil sert des personnes qui comptent pour moi, et moi-même, à titre personnel. Alors mon intérêt envers la bonne gestion du centre est à la fois égoïste et altruiste. S’il veille à la saine gestion financière, un conseil communautaire est davantage axé sur le service que sur le profit.

Q. De quelle manière pensez-vous qu’un conseil régi par la communauté améliore les programmes du BCHC?

R. Les deux tiers des membres de notre conseil sont des personnes qui utilisent le centre; elles sont donc familiarisées avec son fonctionnement. Cela signifie aussi que nous sommes toujours en train de réfléchir à ce qui fonctionne bien, aux ajouts qui pourraient être nécessaires ou aux programmes qui ont particulièrement besoin de notre soutien à l’intérieur de l’organisme comme dans la collectivité. Le dernier tiers des membres du conseil se compose de gens actifs dans le milieu, qui en connaissent les besoins. Pour citer un exemple, il a le lien tissé entre le BCHC et l’École secondaire Innisdale. Ce programme, maintenant appelé Youth Health Connect (YHC) en est à sa troisième année et implique des visites hebdomadaires à l’école d’une équipe de promotion de la santé communautaire. Au cours des deux périodes de repas des élèves, l’équipe les sensibilise à une foule de questions dans un cadre informel et positif pour les jeunes. Fondé sur les déterminants sociaux de la santé, ce modèle de santé préventif offre des ressources et un accès aux professionnels dans des domaines comme le logement, la saine alimentation, la santé mentale et le bénévolat des jeunes, et dans d’autres domaines d’intérêt définis par les jeunes eux-mêmes. Ce programme est issu de notre conseil grâce à un membre du conseil qui était associé au système scolaire, et nous espérons l’étendre à d’autres écoles.

Q. De quelle manière vos expériences au centre en tant que patiente et en tant que participante aux programmes vous ont-elles guidée à la table du conseil?

R. En tissant des liens avec d’autres bénévoles et membres du personnel, ou en participant à certains programmes offerts, je suis en mesure d’approfondir mes connaissances du travail du centre. Cette connaissance contribue à ma capacité d’évaluer, de manière plus éclairée, ce qui se passe au centre, et les domaines où il pourrait y avoir des lacunes ou des besoins non comblés.

Q. Pourquoi pensez-vous les que les CSC sont bien placés pour promouvoir la participation aux programmes de promotion du bien-être? R. Je suis une inconditionnelle du modèle de fonctionnement des CSC! Je pense que nous sommes plus efficaces dans la promotion du bien-être à cause de l’approche holistique des soins de santé. Le personnel et les bénévoles offrent tout un éventail de services sous un même toit : physiothérapeutes, conseils en nutrition, travailleurs sociaux, psychiatre consultant, programmes d’exercice, gestion du diabète, ainsi que des médecins, des infirmières praticiennes, des infirmières, etc. Ainsi, les gens ont la possibilité de découvrir les programmes de mieux-être et de prévention de la maladie, en plus des traitements. Les membres du personnel consultent les autres services, pour éviter aux clients de devoir parcourir toute la ville et d’attendre longtemps pour obtenir une consultation ou un rapport. Par exemple, des programmes comme notre groupe de marche, un programme d’exercice gratuit encadré par un physiothérapeute, offrent des connaissances sur la prévention et les soins directement aux personnes dans notre bassin de population et lèvent les obstacles aux soins tout réduisant l’isolement social. C’est tout cela qui distingue le CSC de Barrie, et c’est pourquoi je suis fière d’être membre bénévole du conseil du Centre de santé communautaire de Barrie.

Au cours de la semaine santé communautaire et bien-être, le CSC de Barrie invite tout le monde à une démonstration de marche et de gymnastique au bord du lac, le lundi 26 septembre à 9 h 30. Le groupe se réunira au Spirit Catcher. Pour de plus amples renseignements sur d’autres événements qui auront lieu tout au long de la semaine au BCHC, consultez bchc.ca.