On estime à 500 000 le nombre de personnes qui n’ont pas accès à l’assurance-maladie, problème souvent lié à leur statut d’immigrant. En Ontario, les nouveaux immigrants, les réfugiés et les travailleurs étrangers temporaires sont particulièrement susceptibles d’avoir de la difficulté à accéder à des soins de santé parce qu’ils ne sont pas couverts par un régime d’assurance ou en raison de politiques restrictives, de la langue, de différences culturelles ou d’un faible revenu.
Les résidents permanents nouvellement arrivés en Ontario doivent attendre trois mois avant de pouvoir accéder à l’Assurance-santé de l’Ontario. Au fédéral, le Programme fédéral de santé intérimaire qui a été rétabli offre une couverture de soins limitée et temporaire aux réfugiés. La province prévoit certaines exceptions. Par exemple, les CSC de l’Ontario offrent leurs services aux personnes non assurées puisqu’ils sont mandatés pour servir ces clients. Certains centres de santés communautaires et quelques équipes de santé familiale communautaires offrent des soins de santé primaires à un petit nombre de travailleurs agricoles migrants de leur région et d’autres organismes aimeraient en faire plus.
Nous croyons avoir un système de santé universel, mais des milliers de personnes en Ontario ne sont pas couverts par le régime d’assurance-maladie, dont plusieurs en raison de leur statut d’immigrant. Ces personnes sont notamment les nouveaux immigrants pendant la période d’attente de trois mois, les travailleurs étrangers temporaires entre deux contrats et les citoyens canadiens de retour après avoir quitté le pays pendant un certain temps.