Des liens clairs ont été établis entre la pauvreté et la santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pauvreté a des effets délétères sur la santé, car elle oblige les personnes à vivre dans des environnements qui les rendent malades. En Ontario, certains groupes sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, notamment les familles monoparentales, les personnes handicapées, les personnes à faible revenu, les Autochtones, les personnes racialisées et LGBT2SQ+, les réfugiées et les nouveaux arrivants. De plus, les personnes aux revenus les plus faibles sont deux fois plus susceptibles d’utiliser les services de santé que celles aux revenus les plus élevés. Environ 20 % des dépenses totales en santé pourraient être attribuées à l’inégalité des revenus [Conseil canadien de la santé, 2010].

La pauvreté est causée par des inégalités structurelles et systémiques. Pour réduire la pauvreté, des investissements et des initiatives d’envergure qui ciblent les populations touchées de façon disproportionnée sont nécessaires. En nous efforçant d’éliminer la pauvreté, nous pouvons améliorer la santé de tous et réduire les dépenses dans le secteur de la santé.  

Les centres de santé communautaire, les centres d’accès aux services de santé pour les Autochtones, les équipes de santé familiale communautaire, et les cliniques dirigées par du personnel infirmier praticien sont témoins de l’impact de la pauvreté sur la santé. En offrant des services visant les déterminants sociaux de la santé, les membres de l’Alliance tâchent de réduire la pauvreté et d’en atténuer les effets, et ils aident les gens à faire des changements qui les sortiront de la pauvreté pour de bon.   

#Passez à l’action

À la défense de l’invalidité – Les membres de l’Alliance servent beaucoup de prestataires d’aide sociale. Environ 25 % des clients des centres de santé communautaire (CSC) reçoivent de l’aide financière du programme Ontario au travail ou du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH).

L’Alliance et de nombreux autres organismes sont préoccupés par le changement proposé par le gouvernement de l’Ontario au terme « invalidité » dans le POSPH dans le cadre de l’annonce sur la réforme de l’aide sociale en novembre 2018.

Le gouvernement propose une définition plus restreinte qui s’aligne plus étroitement à celle des lignes directrices du gouvernement fédéral. Les bénéficiaires actuels du PSOPH auraient des droits acquis.

Cependant, cette nouvelle définition aurait comme effet que des gens handicapés à faible revenu qui sont admissibles à l’heure actuelle ne le seraient plus sous le programme PSOPH modifié. Les personnes handicapées à très faible revenu seraient alors poussées dans une pauvreté accrue, ce qui engendrerait plus de stress et une moins bonne santé, et les mèneraient possiblement à l’itinérance. S’en suivrait l’alourdissement du fardeau sur le système de soins de santé, les services sociaux et d’autres services gouvernementaux, ce qui occasionnerait des dépenses accrues à long terme.

Passez à l’action et exhortez le gouvernement provincial à conserver le programme PSOPSH et la définition du terme « invalidité » actuels.   

Suivez cet enjeu sur defenddisability.ca

#Partenaire

Campagne 2000

#Ressources

Pour en savoir plus sur les différents moyens par lesquels l’Alliance et les membres aident les gens à s’extirper de la pauvreté et des problèmes de santé qui l’accompagnent :