# Investir dans les ressources humaines et le fonctionnement opérationnel pour des soins de santé primaires complets une base solide pour un système de santé intégré

 

Les soins de santé primaires sont en crise. La situation est désormais désastreuse.

Les membres de l’Alliance perdent du personnel de soins de santé primaires au profit d’autres secteurs et d’autres parties du système de santé. Lorsque les Ontariens n’ont pas accès aux soins de santé primaires dans leur communauté, cela met à rude épreuve d’autres parties du système de santé, comme les soins d’urgence et les soins actifs.

Les membres de l’Alliance font tout ce qu’ils peuvent pour garder les portes ouvertes et fournir des services à ceux qui rencontrent le plus d’obstacles en matière de soins de santé primaires. En veillant à ce que les personnes les plus marginalisées de l’Ontario aient accès à un médecin ou à une infirmière praticienne, elles restent en bonne santé et évitent les services d’urgence. Nos membres veillent à ce que les gens dans les communautés puissent consulter leur fournisseur de soins de santé primaires lorsqu’ils en ont besoin, ou leur travailleur social ou conseiller en santé mentale s’ils ont besoin de soutien ou d’un diététicien/nutritionniste pour les aider à gérer leurs problèmes de santé chroniques par le biais d’un régime alimentaire. Cependant, les problèmes de financement et de ressources humaines qui touchent les membres menacent leur capacité à tenir la promesse de fournir aux communautés qu’ils servent des soins de santé primaires complets pour garantir que les gens sont connectés à des soins pratiques dans leur communauté locale, peu importe où ils vivent en Ontario.

Nous croyons qu’investir dans des soins de santé primaires complets et les financer adéquatement est essentiel pour les maintenir en tant que fondement d’un système de santé intégré et durable. L’Ontario doit investir massivement dans les ressources humaines en santé pour des soins de santé primaires complets afin de continuer à soutenir un système de santé intégré. Un système de soins de santé primaires doté de personnel complet peut garder les gens dans la communauté et hors des salles d’urgence et des hôpitaux tout en assurant une utilisation efficace du financement des soins de santé pour des résultats de santé équitables.

L'Alliance pour des communautés en santé (Alliance) représente un réseau dynamique de 114 organisations de soins de santé primaires gérés par la communauté qui desservent les communautés de l'Ontario. Ensemble, nous avons une vision commune d'une santé et d'un bien-être équitables pour tous ceux qui vivent en Ontario. Nous nous efforçons d'y parvenir en faisant progresser les soins de santé primaires complets et en préconisant des changements dans les systèmes de santé et sociaux de l'Ontario pour remédier aux inégalités. Les membres de l'Alliance comprennent des centres de santé communautaire, des cliniques dirigées par des infirmières praticiennes, des équipes de santé familiale gérées par la communauté et des organisations de soins de santé primaires Autochtones.

Les personnes et les collectivités de l’Ontario qui sont confrontées aux plus grands obstacles en matière de soins de santé comptent sur nos membres pour leur fournir des soins de santé primaires, des services de santé mentale, des services communautaires et du soutien. Nous ne pouvons pas les laisser tomber maintenant.

L’Ontario doit s’attaquer à la crise des ressources humaines dans les soins primaires en finançant adéquatement le recrutement et la rétention ainsi que le fonctionnement opérationnel. Avec un financement suffisant, les membres de l’Alliance peuvent dès maintenant associer davantage de personnes en Ontario aux soins primaires.

 

# Investir dans les ressources humaines et le fonctionnement opérationnel pour des soins de santé primaires complets une base solide pour un système de santé intégré

Pour le budget de l’Ontario 2025, l’Alliance recommande au gouvernement de l’Ontario de mettre l’accent sur la parité salariale en finançant adéquatement les ressources humaines en santé, en stabilisant le fonctionnement opérationnel et en mettant en œuvre la prescription sociale à l’échelle de la province. Ces investissements permettront de garder les gens dans la communauté et d’éviter de surcharger les services d’urgence et les soins de longue durée.

Résumé

  1.  
Investir dans les ressources humaines en santé pour les équipes interprofessionnelles de soins de santé primaires
 

Demande budgétaire

430,9 millions de dollars sur cinq ans  L’Ontario doit investir environ 430,9 millions de dollars sur cinq ans, y compris un ajustement annuel de 2,90 %, dans le secteur des soins primaires en Ontario pour combler l’important écart salarial. Pour répondre à cette demande, les membres de l'Alliance exigent un investissement gouvernemental de 164,5 millions de dollars pour atteindre les salaires recommandés pour 2023 afin de garantir un système de soins de santé primaires doté de tous les effectifs nécessaires pour soutenir les personnes et les communautés et garantir que l’ensemble du système de santé ne soit pas débordé.

 

2.

Investir dans les organisations de soins de santé primaires communautaires grâce à des augmentations du financement de base pour maintenir la santé des communautés de l’Ontario.
 

Demande budgétaire

33,7 millions de dollars

L’Ontario doit investir en augmentant le budget de base de 5 %, soit 33,7 millions de dollars,  pour les organisations communautaires de soins de santé primaires complets. Les membres n’ont connu qu’une augmentation de 6 % en 27 ans. Cet investissement permettra de maintenir et d’améliorer la prestation des services, de maintenir les portes ouvertes et de répondre aux besoins croissants des clients et des communautés à mesure qu’ils grandissent et vieillissent.

 

3.

Investir dans des agents de liaison en matière de prescription sociale pour connecter les gens à des soins primaires équitables et culturellement sécurisés.

 

Demande budgétaire

9,7 millions de dollars

La prescription sociale permet aux Ontariens d'accéder à des programmes et services non cliniques qui favorisent leur santé et leur bien-être. La prescription sociale allège le fardeau administratif des médecins, des infirmières praticiennes et des prestataires de soins de santé interprofessionnels, car l'agent de liaison met les clients en contact avec des programmes communautaires tels que des mesures de sécurité alimentaire, de l'activité physique, des arts et de la culture et des liens sociaux. Il faut Investir 9,7 millions de dollars pour que les équipes de soins de santé primaires de l'Ontario puissent mettre en œuvre la prescription sociale. Les programmes de prescription sociale fonctionnent dans diverses communautés qui servent les personnes francophones, noires, Autochtones et âgées, entre autres. Dans le cadre du projet pilote de prescription sociale communautaire Rx de l'Alliance, 42 % des prestataires ont déclaré avoir observé une diminution du nombre de visites répétées parmi leurs clients ayant participé à un programme de prescription sociale. Selon un récent sondage, 59 % des médecins de famille ont déclaré qu'ils pensaient que la prescription sociale pouvait contribuer à réduire leur charge de travail. Cela permettra aux cliniciens de soins primaires d'accroître l'attachement des personnes sans prestataire de soins primaires.

 

INVESTISSEMENT TOTAL : 474,3 millions de dollars

 

# INVESTIR DANS LES RESSOURCES HUMAINES EN SANTÉ POUR LES ÉQUIPES INTERPROFESSIONNELLES DE SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES

Nous demandons au gouvernement d’investir environ 430,9 millions de dollars sur cinq ans, y compris un ajustement annuel de 2,90 %, dans le secteur des soins primaires en Ontario pour combler l’important écart salarial. De cette demande, les membres de l’Alliance demandent au gouvernement d’investir 164,5 millions de dollars dans les ressources humaines en santé pour doter en personnel les équipes interprofessionnelles de soins primaires. Les équipes interprofessionnelles qui exercent au sein d’organisations de soins primaires complets régies par la communauté doivent être dotées du personnel et des ressources nécessaires pour fournir des soins primaires à ceux qui en ont le plus besoin.

Nous apprécions les investissements du gouvernement de l'Ontario dans de nouvelles équipes pour élargir l'accès aux soins de santé primaires dans toute la province. Cependant, ces investissements ne sont pas destinés aux équipes existantes qui continuent de fournir des soins et des services aux communautés de l'Ontario. Par conséquent, nous demandons au gouvernement de fournir des investissements supplémentaires visant à augmenter les salaires et à relever les défis en matière de ressources humaines en santé qui ont une incidence sur la capacité des organisations à recruter et à conserver du personnel pour soutenir les équipes existantes et à mettre en relation les Ontariens qui n'ont pas actuellement accès à des équipes avec des fournisseurs de soins primaires.

Pendant des années, les prestataires de soins de santé et le personnel administratif des soins primaires, communautaires, de santé mentale et de toxicomanie et des soins de longue durée à but non lucratif ont été confrontés à des niveaux de rémunération inférieurs à ceux des autres parties du secteur de la santé, y compris des agences de santé gouvernementales nouvellement créées. Le niveau actuel de financement est insuffisant et ne suit pas l'inflation ou l'augmentation du coût de la vie, ce qui fait du recrutement et de la rétention du personnel un défi important et historique.

Nous saluons le gouvernement d'avoir abrogé le projet de loi 124, que la Cour supérieure de justice de l'Ontario a jugé inconstitutionnel. Ce projet de loi plafonnait les augmentations salariales des travailleurs de la santé à 1 %, ce qui ne permettait même pas de suivre l'inflation. Depuis son abrogation, le gouvernement a versé jusqu'à 7 milliards de dollars en paiements rétroactifs aux employés du secteur public. Les travailleurs de la santé en soins primaires, cependant, n'ont toujours pas reçu de paiements rétroactifs depuis l'abrogation du projet de loi.

Le personnel des soins de santé primaires est rémunéré au taux de salaire de 2017 ou moins et quitte le secteur à cause de l’augmentation du coût de la vie. Si cette situation perdure, avec des salaires en retard de plusieurs années par rapport à d’autres parties du secteur des soins de santé, nous assisterons à une augmentation des hospitalisations et du recours aux services d’urgence, car les soins primaires ne seront plus en mesure de fournir des soins aux patients les plus complexes de l’Ontario. Les conséquences de l’inaction sont désastreuses : réductions de services, temps d’attente plus longs et encombrement accru des services d’urgence et des hôpitaux dans les communautés de l’Ontario.

L’examen des salaires du marché de la rémunération en santé communautaire de l’Ontario a montré que malgré la hausse du coût de la vie et un marché de l’emploi concurrentiel dans le secteur de la santé, le personnel du secteur de la santé communautaire a connu une augmentation salariale moyenne de seulement 1,53 % en 2023 , certains postes prévoyant une augmentation de 0 %. Ce chiffre est pâle en comparaison avec l’augmentation de 11 % accordée aux infirmières d’hôpitaux et de l’augmentation de 8 % pour les services médicaux d’urgence, ainsi que de l’augmentation de 9,95 % accordée aux médecins pour la première année d’une entente de quatre ans, ce qui a encore aggravé l’écart salarial.

En conséquence, le secteur de la santé communautaire connaît un exode de travailleurs vers d’autres domaines, ce qui rend de plus en plus difficile le recrutement et la rétention des travailleurs de la santé essentiels. Les organisations de soins primaires doivent procéder à des coupes dans les services afin de conserver le personnel ou d’en recruter de nouveaux pour répondre aux besoins croissants de leurs organisations et de leurs communautés. 

Le secteur de la santé communautaire est confronté à un écart salarial critique par rapport à d’autres secteurs (comme les hôpitaux et les écoles), qui s’élève actuellement à plus de 2 milliards de dollars. Un récent sondage réalisé auprès de plus de 1 300 organisations de santé communautaire révèle que 94 % des répondants considèrent la rémunération comme le principal défi en matière de recrutement et de rétention. La main-d’œuvre de la santé communautaire reste déterminée à soutenir le bien-être des Ontariens, mais compte tenu de l’augmentation du coût de la vie, une approche durable pour combler l’écart salarial est essentielle pour assurer la prestation continue de services de santé communautaires sûrs et de haute qualité et pour continuer à fournir les bons soins au bon endroit pour les Ontariens.

Nous demandons au gouvernement de l’Ontario de fournir un financement ciblé sur la rémunération afin que les organisations de soins de santé communautaires puissent offrir des régimes de rémunération compétitifs qui permettent d’attirer et de retenir des ressources humaines essentielles en santé.

# INVESTIR DANS LES ORGANISATIONS DE SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES COMMUNAUTAIRES GRÂCE À DES AUGMENTATIONS DU FINANCEMENT DU BUDGET DE BASE POUR MAINTENIR LA SANTÉ DES COMMUNAUTÉS DE L'ONTARIO

Nous demandons au gouvernement de l’Ontario d’investir 33,7 millions de dollars, soit 5 % de plus dans le financement du budget de base des organisations de soins de santé primaires complets gérés par la communauté, afin qu’ils puissent maintenir et améliorer les niveaux de service, garder leurs portes ouvertes et répondre aux besoins de leurs clients et des communautés qu’ils servent. Les membres de l’Alliance n’ont connu qu’une augmentation de 6 % au cours des 27 dernières années. Le gouvernement a investi 20 millions de dollars, soit 1,9 %, du financement budgétaire pendant deux ans, après n’avoir effectué aucun investissement dans les budgets de base depuis 2017. Nous remercions sincèrement le gouvernement d’avoir fourni cet investissement indispensable dans le financement de base. Cependant, nous demandons au gouvernement de continuer à fournir ces investissements dans le financement de base.

Les membres de l’Alliance servent les communautés qui sont confrontées aux plus grands obstacles en matière de soins et les plus mauvais résultats en matière de santé et qui ont été touchés de manière disproportionnée par les maladies chroniques, les maladies respiratoires, les problèmes de santé mentale et les dépendances, entre autres.

Les membres de l’Alliance évitent aux patients d’avoir recours aux hôpitaux et aux urgences tout en s’assurant qu’ils reçoivent les soins dont ils ont besoin, au moment opportun et au bon endroit. De plus, ils allègent les pressions sur le reste du système de santé en prenant en charge des clients complexes dans la communauté et à proximité de leur domicile.

Les organisations de santé communautaire fournissent des soins à des populations dont la situation est en moyenne 68 % plus complexe que celle de la population ontarienne moyenne. Malgré cette complexité, les clients servis se rendent moins souvent aux urgences que prévu, ce qui permet d'économiser plus de 27 millions de dollars chaque année.

Les prestataires de soins de santé primaires complets ont besoin de ressources durables afin de maintenir leur capacité à fournir des soins de santé primaires, des soins de santé mentale, des soutiens communautaires et des services novateurs qui aident à mettre fin aux soins de santé de couloir.

Nous avons besoin d’un financement durable et adéquat pour maintenir notre capacité à fournir des soins de santé primaires, des services de santé mentale, des programmes et services de promotion de la santé et communautaires pour garder les gens en bonne santé à domicile et dans leur communauté, et hors des hôpitaux.

 

# INVESTIR DANS LES AGENTS DE LIAISON EN MATIÈRE DE PRESCRIPTION SOCIALE POUR CONNECTER LES PERSONNES À DES SOINS PRIMAIRES ÉQUITABLES ET CULTURELLEMENT SÉCURISÉS

Nous demandons au gouvernement d’investir 9,7 millions de dollars dans des soins de santé équitables et culturellement sûrs, dispensés par des équipes interprofessionnelles, grâce à la prescription sociale. La prescription sociale comble le fossé entre les soins cliniques et sociaux en orientant les patients vers des services locaux non cliniques choisis en fonction des intérêts, des objectifs et des talents du client. Elle permet aux médecins, aux infirmières praticiennes et aux prestataires de soins de santé interprofessionnels d'orienter officiellement les patients vers des programmes communautaires. Elle permet aux clients d'améliorer leur santé en développant de nouvelles compétences, en participant à des activités significatives et en se connectant davantage à leur communauté. La prescription sociale augmente la capacité des soins primaires et diminue les visites répétées des clients, ainsi que les visites aux urgences.

 

Preuves solides à l'appui des agents de liaison

 Les agents de liaison en matière de prescription sociale accomplissent ce travail en développant des relations de confiance et en fournissant un soutien personnalisé. Par conséquent, leur travail :

  • Renforce la résilience de la communauté ;

  • Réduit les inégalités en matière de santé en s’attaquant aux déterminants plus larges de la santé ;

  • Augmente la participation active des citoyens à la vie de leurs communautés locales ;

  • Fournit un soutien et un service collaboratifs hautement personnalisés et centrés sur le patient qui reflètent les priorités individuelles en matière d’établissement d’objectifs ;

  • Se concentre sur un changement progressif et holistique traitant des problèmes sociaux au-delà de la santé ; et,

  • Augmente la capacité des soins primaires et diminue les visites répétées des clients, ainsi que les visites aux urgences.

 

Les membres de l’Alliance offrent des soins de santé primaires complets en équipe, selon le modèle de santé et de bien-être ou le modèle de santé et de bien-être holistique. Que ce soit dans des centres de santé communautaires, des cliniques dirigées par des infirmières praticiennes, des équipes de santé familiale ou des organisations de soins de santé primaires autochtones, les cliniciens travaillent ensemble en équipe pour répondre aux besoins de la communauté et s’attaquer aux problèmes de santé de la population en mettant l’accent sur l’équité en santé et la communauté.

 L’équité en santé est la pierre angulaire d’une prescription sociale efficace. Investir dans les agents de liaison en matière de prescription sociale signifie éliminer les obstacles auxquels les clients sont confrontés, comme les barrières économiques, géographiques, interpersonnelles ou psychologiques. Plus de 60 % des résultats en matière de santé au Canada sont déterminés par des facteurs sociaux et environnementaux (comme le revenu, l’éducation, les conditions de travail, le logement et l’environnement).

Les cliniciens en soins primaires, comme ceux qui travaillent dans les équipes des membres de l'Alliance, continuent de jouer un rôle essentiel et multiforme dans le système de santé de l'Ontario, en assumant de nouveaux rôles, en innovant et en répondant aux besoins urgents et nouveaux, tout en continuant à fournir des services de soins primaires comme la prévention, les soins actifs et chroniques.

Avec l’aide d’un agent de liaison, les cliniciens de soins primaires peuvent orienter les clients vers un large éventail de services locaux non cliniques pour répondre à leurs besoins sociaux, de santé mentale et de bien-être. Les agents de liaison font partie intégrante de l’équipe interprofessionnelle de soins primaires et sont essentiels pour aborder les déterminants sociaux de la santé.

Dans l' étude pilote Rx: Community Social Prescribing Pilot de l'Alliance , 42 % des prestataires de soins de santé primaires ont déclaré avoir observé une diminution du nombre de visites répétées parmi leurs clients ayant participé à un programme de prescription sociale. Selon un sondage récent, 59 % des médecins de famille ont déclaré qu'ils pensaient que la prescription sociale pouvait les aider à réduire leur charge de travail.

Les organisations communautaires de soins de santé primaires complets contribuent à alléger les pressions exercées sur le reste du système de santé en gérant les clients dans la communauté et à proximité de leur domicile avec des services axés sur les déterminants de la santé, la lutte contre l’oppression et la sécurité culturelle. Les programmes de prescription sociale fonctionnent dans diverses communautés qui servent les personnes francophones, noires, Autochtones et âgées, entre autres.

Les membres de l’Alliance fournissent des services de soins primaires culturellement sécurisés, des services de promotion de la santé et de développement communautaire qui aident à traiter les déterminants sociaux, économiques et écologiques de la santé. Investir dans la prescription sociale peut permettre d’intégrer les agents de liaison dans les soins de santé primaires complets et de remédier aux inégalités en matière de santé qui ont un impact sur l’utilisation du système hospitalier. 

Nous demandons au gouvernement d’investir 9,7 millions de dollars dans des soins de santé équitables et culturellement sécurisés dispensés par des équipes interprofessionnelles, par l’intermédiaire de travailleurs de liaison en matière de prescription sociale.

 

 CONCLUSION

Des données fournies par l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES) ont révélé que, même si la majorité des membres de l’Alliance servent des personnes ayant des besoins sociaux et médicaux plus complexes, ils font un travail nettement meilleur que les autres modèles de soins primaires pour garder ces personnes hors des services d’urgence des hôpitaux et pour aider à mettre fin à la médecine de couloir.

Les membres de l’Alliance servent les populations qui font face au plus grand nombre d’obstacles en matière de santé : les peuples Autochtones, les francophones, les populations noires, les personnes handicapées et ayant des problèmes de santé mentale, les autres groupes racialisés, les immigrants et réfugiés récents, les personnes 2SLGBTQ+ et les personnes vivant dans les régions nordiques, rurales et éloignées.

Nous demandons au gouvernement d’ investir 430,9 millions de dollars sur cinq ans pour résoudre la crise des ressources humaines en santé, une augmentation de 5 % ou de 33,7 millions de dollars du financement du budget de base pour les organisations de soins de santé primaires complets gérés par la communauté et 9,7 millions de dollars pour financer les agents de liaison en matière de prescription sociale pour des soins interprofessionnels équitables et culturellement sûrs en équipe afin d’améliorer la santé de la population pour tous les habitants de l’Ontario et de garantir que les Ontariens ont accès aux bons soins, au bon endroit, près de chez eux et au bon moment.

 

Contact :

Marie-Lauren Grégoire Drummond

Directrice des communications et des relations avec les parties prenantes

Alliance pour des communautés en santé

marielauren.gregoiredrummond@allianceon.org